• presse France Antilles Martinique Margot Asphe Mars 2018

     

    presse France  Antilles Martinique Margot Asphe Mars 2018

     

     

     

    Les œuvres ont été  peintes en Octobre- Novembre 2017  après  Cyclone  « Irma » qui  a traversé les Antilles en Septembre 2017 

    L’idée est que la vie continu après un (clash) rien n’est plus comme avant, mais après avoir surmonté des épreuves on peut devenir plus fort plus sage,

    Besoin de retourner à l'essentiel,  voir une fleur surgir au milieu de détritus rappelle que la vie est plus forte, la nature n’aime pas le vide, tout est énergie, tout est relié ….

    Chaque geste, chaque parole, pensée ont des répercutions sur notre vie, communiquent, créent de nouvelles cellules. L’adn de mon œuvre est : Clash, fusion, physique quantique, fractales,   destruction-reconstruction, essence, vie, énergie, couleur, rythme, dentelle, éclairé, élever, fluide, aléa, hasard, rencontre, harmonie, acceptation, plongeon dans la source, régénération, amour, amis, renaissance, éternité,  l’ordre et le chaos, le cœur.

    Margot Asphe Novembre 2017

    #MargotAsphe
    @art.margot.asphe
    #adagp

    Voici en plus lisible , l'article de presse écrit en Mars 2018 suite à cette exposition par Rodolf Etienne -Le Mag France Antilles.
    En Mars 2018 , Il était prévu que je fasse une exposition à la Bibliothèque Shoelcher à Fort de France , j'ai du l'annuler .....

    Peindre pour dire et pour faire entendre l'autre

     Margot Asphe nous enchante à chacune de ses sorties et de ses nouvelles collections d'œuvre. L'artiste s'est laissé inspiré par la situation de Saint-Martin et de Saint Barth,  après le passage de la tempête Irma, des nombreux dégâts quelle aurait occasionné et du désœuvrement de la population locale face aux éléments déchaînés

     

     La Nature « est un temple où de vivants piliers laisse parfois sortir de confuses paroles.
    L'homme y passe à travers des forêts de symboles qui l'observent avec des regards familiers»
    Ainsi parlait Charles Baudelaire… Le peintre , le poète ont cela de commun qu'ils perçoivent ce que d'autres ne peuvent percevoir, et par une alchimie merveilleuse, ils réussissent à le dire, le faire entendre et le faire voir. C'est cette faculté idéale qu'on possède l'un et l'autre, du poète et du peintre, de pouvoir donner corps à des idées, des formes et des couleurs immatérielles, insondable , de donner sens à l'anarchie, au chaos, de redonner leur second souffle aux choses, de les ramener jusqu'à notre portée, et, pour notre part, de nous ramener notre part essentielle. Margot Asphe sait nous captiver et quand, comme c'est le cas, pour la série présenter ici, le cœur s'en mêle (s'emmêle), l’œuvre atteint une position extatique, entre cet imaginaire d'ici et celui de là-bas, entre cet espace qui là nous décrit et cet autres qui là nous interpelle.

    Une œuvre d'une rare à fécondité… Ici, Margot Asphe, en peintre averti, va se laisser submerger par les humeurs de la souffrance face au déchaînement des éléments. La population de ces Iles, ses cris  et ses souffrances, sa misère face aux éléments déchaînés, la tempête Irma seront sa source d'inspiration. Comment rester insensible à tant de désœuvrements,  à une si accablante fatalité.
    « Couleurs, rythme, dentelle, éclairer, élever, pointillisme, aléas, hasard, rencontre, Harmonie, acceptation, plongeon dans la source, régénération, amour, fractales,… .
    Parce que lorsqu'on regarde le tableau de loin ou de près, on voit des choses différentes. Ce qui est petit, dit autant de choses que ce qui est grand
     » explique pour sa part l'artiste dans un langage imagé. Et puis, de nous rappeler aussi la leçon de toute chose, toujours à tirer, à fortiori d'une épreuve aussi éprouvante que celle-là :  

    « L'idée est que la vie continue après un clash comme celui-là. Rien n'est plus comme avant, mais après avoir surmonté des épreuves, on peut  devenir plus fort, plus sage, avec un besoin de retourner à l'essentiel. La vie est plus forte, la nature n'aime pas le vide, tout est énergie, tout est relié. Chaque geste, chaque parole, chaque pensée ont des répercussions sur notre vie, communique crée de nouvelles cellules. »
    Une leçon à tirer d'une œuvre riche de symbole et de dynamique, avec à l'autre bout des pinceaux, une artiste attachante au grand cœur, toujours en quête, pour notre grand bonheur de force, et de volontés colorés.

     Margot Asphe sait attirer le regard le saisir et le captiver, elle connaît la marge des choses, le sens, et la portée du toucher, la palette colorée, inondé, la tête chavirée, le rebond, l'accroche, et tellement d'autres choses qu'elle sait, la magie des humeurs la couleur de la brise et jusqu'à l'étalée de la mer 

    Mag France-Antilles du 24 au 30 mars 2018  page 8 -Rodolf Étienne


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